Le stade du défunt moudjahid Hocine Ait Ahmed de Tizi-Ouzou, inauguré ce 10 juillet par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est un joyau architectural réalisé selon les normes internationales pour promouvoir le sport dans la wilaya.
Implanté au pôle d’excellence de Oued Fali, à la sortie ouest de la ville de Tizi-Ouzou, ce stade de 50 000 places, intégré dans un projet d’un Complexe olympique omnisports, permettra au club le plus titré d’Algérie, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), d’évoluer dans une structure moderne digne de son rang et répondant aux normes internationales.
Tout a été étudié afin que le stade de football aux couleurs de la JSK, structure principale du Complexe, réunisse les conditions nécessaires au déroulement des matchs, l’accès des supporters, la couverture médiatique et le confort des joueurs et du public.
Le stade est doté de plusieurs voies d’accès, notamment vers la RN 12, la rocade nord et l’échangeur de Bouïde, afin de faciliter la sortie des supporteurs à la fin du match et éviter les engorgements.
Le nouveau stade est aussi doté d’un système de gestion technique centralisé (SGTC) qui assurera sa bonne fonctionnalité. Ce système est destiné à gérer, entre autres, la projection vidéo et la télésurveillance, le système de la climatisation et les 400 projecteurs.
Il est intégré dans un Complexe olympique omnisports comportant, en plus de cette infrastructure, un stade d’athlétisme de 6 500 places, un terrain de réplique en gazon naturel et un parking d’une capacité de 3 800 places.
Cette infrastructure sportive porte le nom du défunt moudjahid Hocine Ait Ahmed, une figure historique du mouvement nationaliste qui a entamé, très jeune, son parcours politique au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et a pris la tête de l’Organisation spéciale (OS) en 1947 à la mort de Mohamed Belouizdad.
Il participa activement aux préparatifs de l’attaque de la grande poste d’Oran en 1949, prit part au Congrès de Bandung (Indonésie) en 1955 et représenta la délégation du Front de libération nationale (FLN) à l’Organisation des Nations Unies à New York en 1956.
Le 22 octobre 1956, il fut parmi les 5 chefs historiques de la Guerre de libération nationale, dont l’avion a été détourné par l’armée française, et emprisonné jusqu’à l’indépendance du pays en 1962.
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