Près de 2 500 personnes sont mortes et plus de 2 400 autres ont été blessées lors du séisme au Maroc selon le dernier bilan des autorités marocaines.
Trois jours après le tremblement de terre le pays n’a accepté l’aide que de quatre pays, mais des secouristes et des ONG sont sur place pour sauver les victimes.
Le séisme a fait à ce jour 2 497 morts et 2 476 blessés selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur rendu public ce lundi 11 septembre à la mi-journée. Ces chiffres peuvent encore s’alourdir face à la lenteur des secours et l’inaccessibilité des villages sinistrés.
48 heures après le séisme, le royaume du Maroc a accepté l’aide de quatre pays uniquement. Les autorités n’ont pas répondu aux autres propositions d’aide de la communauté internationale, dont celle de la France et de l’Algérie, voisin le pus proche géographiquement. Les deux pays assurent toutefois se tenir prêt pour intervenir dès qu’il auront le feu vert du Maroc.
C’est une course contre la montre qui se joue depuis le tremblement de terre au Maroc. Plus les heures passent, plus les chances de retrouver des survivants diminuent expliquent différents médecins et secouristes.
Le professeur Ilan Kelman, chercheur en catastrophes naturelles à l’University College de Londres expliquait en février dernier, après le séisme en Turquie, que “90 % des rescapés des séismes sont secourus dans les trois jours suivant la catastrophe”, or ce lundi est le troisième jour depuis le drame.
Si les 72 heures suivant une telle catastrophes sont cruciales c’est parce que les potentiels survivants d’un séisme se retrouvent souvent ensevelis sous des gravats sans la possibilité de s’hydrater, mais avec le risque d’être blessé ou de développer des problèmes respiratoires dangereux.
L’urgence pour les sauveteurs est de retrouver au plus vite les personnes vivantes sous les décombres.