Alger-Les Laboratoires Janssen Algérie en collaboration avec la Société savante Association algérienne de l’hypertension pulmonaire, organisent, Pulmonary Hypertension Forum, le samedi 8 février à l’hôtel El Aurassi.
L’événement dans sa première édition, compte aborder l’une des maladies rares, L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), qui est « provoquée par l’élévation de la pression sanguine au niveau des artères des poumons. », selon le communiqué adressée à DZCharikati.
On y lit également que « cette pathologie enregistre une incidence de l’ordre de 15 à 20 personnes pour 1 million par an. Les personnes adultes de 30 à 40 ans sont les plus concernées. »
Ainsi, lors de ce Forum, auquel prendront part professeurs et médecins spécialistes, il sera présentée les nouvelles classifications de la maladie, les actualités thérapeutiques ainsi que le prise en charge médicale, ainsi que les complications liées à sa place dans la Sécurité sociale.
A cet effet, le programme scientifique de Pulmonary Hypertension Forum prévoit des séances de présentation de communications, ponctuées par des débats et de ateliers techniques.
Parmi les points qui seront abordés, on peut citer la difficulté d’établir le diagnostic de la HTAP pour cause de la faible spécificité des symptômes, à part la sensation par le sujet de l’essoufflement, des douleurs thoraciques et une grande fatigue.
Entre autres causes reconnues figurent, notamment, selon toujours la même source, «les antécédents familiaux, une malformation cardiaque à la naissance, une insuffisance cardiaque, à une exposition chronique aux hautes altitudes, à la consommation de drogues et d’alcool et à la prise de certains médicaments anorexigènes. »
L’évolution naturelle de la HTAP varie, elle, d’un individu à un autre, car dépendant de la réaction au traitement.
Dans ce cadre, il est expliqué que « certaines personnes seront stables plusieurs années durant, tandis que d’autres nécessiteront plusieurs traitements combinés voire un traitement chirurgical. »
En conclusion, notre source précise que « tout l’enjeu est dans la détection précoce pour l’objectif de permettre la mise en place d’un traitement spécifique afin d’améliorer le pronostic vital des patients. »