L’Organisation arabe du Développement de l’Agriculture (OADA) a ouvert, samedi à Alger, son bureau régional qui couvre les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Quatrième de son genre dans le monde arabe, ce bureau s’ajoute à ceux ouverts au Koweït, Amman (Jordanie), et Khartoum (Soudan) qui abrite le principal siège de cette organisation relevant de la Ligue arabe.
Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’OADA, Adam Ahmed El-Dekhairi a estimé que ce nouveau bureau contribuera à relever le niveau de l’action arabe commune dans le domaine de l’agriculture, à la lumière des défis communs qui se posent dans la région arabe, notamment l’amélioration des systèmes de production, la vulnérabilité environnementale, la rareté des ressources en eau et les modes de consommation malsains.
Outre l’encadrement de la coopération et de la coordination entre les pays de la région du Maghreb, ce nouveau bureau est à même d’élargir les partenariats internationaux de l’OADA, fondée en 1970, a-t-il poursuivi.
Le bureau d’Alger devrait intensifier ses activités envers les pays d’Afrique de l’Ouest, a ajouté M. El-Dekhairi.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari a affirmé que ce bureau permettra de renforcer les capacités nationales, à travers ces organisations arabes, ce qui constitue une véritable opportunité pour les compétences nationales afin d’adhérer aux mécanismes de l’action arabe commune.
Le bureau de l’OADA à Alger est à même d’engager la concertation et les échanges de vues sur certaines filières agricoles (élevages camelin et caprin), de mettre à profit les capacités scientifiques dont recèlent les centres de recherches arabes et de traiter les problématiques communes, à l’instar des maladies transfrontalières.
SOURCE APS