Yahia Diboune manager de Marinova, de l’université l’université Abdelhafidh-Boussouf de Mila, Mohammed El Amine Serradj et Rabah Sabaa, HydroGreen de l’université Abdelhamid-Ben Badis de Mostaganem, et Rania Bouguoufa, AquaBloom, de l’université de Batna. Ce sont les lauréats du challenge HydroTechInnov, organisé par l’Agence nationale de valorisation des résultats et du développement technologique (Anvredet) en partenariat avec l’Incubateur numérique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’université Belhadj-Bouchaib d’Ain Témouchent, du 20 au 22 juillet 2024. HydroTechInnov a été sponsorisée par Béni Saf Water (BSW), une jointe-venture entre l’algérienne AEC (Algerian Electric Company) et l’espagnole ACS, basée dans la wilaya d’Ain Témouchent.
HydroTechInnov : le partenariat en marge du challenge
En marge de HydroTechInnov, la signature de trois conventions de partenariat. La première entre l’Anvredet, représenté par son directeur Rabah Fragua, et l’université Belhadj-Bouchaib d’Ain Témouchent, représentée par son recteur le Pr.Abdelkader Ziadi.
La deuxième est signée entre l’Anvredet et l’Incubateur numérique, représenté par son responsable, Hamida Ferhat. Quant à la troisième, c’est entre l’université de Ain Témouchent et l’Incubateur numérique.
La signature des trois conventions a été faite en présence du Pr. Ahmed Mir, président de la commission de coopération et du suivi des incubateurs universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en tant que représentant du ministre de tutelle, Kamal Baddari.
Les domaines de coopération des deux conventions de partenariat :
Les domaines de coopération des deux conventions de partenariat sont :
- l’échange d’expertise et de compétences dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation ;
- l’élaboration et mise en œuvre des programmes d’accompagnement des projets innovants ;
- lancement de formations et perfectionnements au bénéfice du personnel des deux parties.
Et aussi, la mise en commun des moyens pour l’organisation d’événements (challenges, bootcam, Salons…etc.).
Ils ont déclaré :
Hamida Fraga, directeur de l’Incubateur numérique :
« HydroTechInnov a vu la participation de 30 candidats porteurs 21 projets. Le 1er Prix est revenu à Marinova, un robot, comme une petite voiture, qui est installée dans les canaux des eaux usées pour détecter les failles pouvant altérer le bon fonctionnement de la canalisation. Le 2e Prix est un équipement agricole dédié à l’irrigation, peu couteux mais pouvant apporter une production agricole 6 fois supérieure par rapport à celle issue d’un équipement agricole conventionnel. Alors que le 3e Prix récompense une innovation liée à une substance organique servant à la filtration des eaux, sans recours aux additifs chimiques ou à une quelconque pompe de filtration. »
Rabah Fragua, directeur de l’Anvredet :
« L’Anvredet a accompagne durant trois jours, du 20 au 22 juillet, les candidats au challenge en business plan, prototypage et pitch deck, ou comment présenter un projet innovant. Ensuite, un suivi post-challenge est prévu et portent sur la maturation des projets pour la création de startup, notamment et l’attraction d’entreprises pour qu’elles adoptent les solutions innovantes; mission conjointe de l’Anvredet et l’incubateur digital de l’université d’Ain Témouchent. L’Anvredet et l’incubateur numérique, à travers leur convention de partenariat, lanceront des actions visant, notamment, en ce qui concernent l’accélération des projets incubés et aller vers la création de start-up.
Abdelkader Ziadi, recteur de l’Université Belhadj-Bouchaib d’Aïn Témouchent :
« Nous avons sélectionné trois projets sur 21 déposés issus de 17 universités, tous ayant trait à la problématique de l’eau. Le nombre des étudiants ayant pris part est de 24 étudiants. En marge de ce challenge, l’Université d’Ain Témouchent et l’Anvredet sont désormais partenaires pour développer des projets de recherche dans le domaine de la recherche scientifique et le développement technologique, que ce soit pour des projets nationaux de recherche (PNR) ou des thèses de post-graduation. »
Laisser un commentaire