Harvard, Yale ou encore Columbia, depuis plusieurs jours, les étudiants des campus américains manifestent contre la guerre menée par Israël à Ghaza et le mouvement prend de plus en plus d’ampleur.
Aux États-Unis, les étudiants pro-palestiniens demandent à leurs universités de condamner l’assaut israélien sur Ghaza et de se désinvestir des entreprises qui vendent des armes à Israël. Ces manifestations ont lieu dans de grandes universités américaines et risquent de s’étendre à d’autres campus dans le pays et même en Europe.
De Los Angeles à Atlanta, d’Austin à Boston, en passant par Chicago, le mouvement d’étudiants américains pro-palestiniens grossit d’heure en heure après être parti il y a plus d’une semaine de l’université Columbia à New York. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale ou encore Princeton.
Mohammad Khalil, négociateur principal, Columbia University Apartheid Divest a soutenu qu’il était temps “de montrer que, oui, nous voulons être visibles. L’université devrait faire quelque chose pour répondre à nos demandes. Au sujet du génocide qui se déroule à Gaza. Elle devrait cesser d’investir dans ce génocide dont notre peuple souffre actuellement.”
Des campements s’installent dans les universités du pays. Certains étudiants juifs disent que la plupart des critiques contre Israël ont viré à l’antisémitisme et qu’ils ne se sentent pas en sécurité.
Le Président américain s’est vite déclara contre ces manifestations.”Je condamne les manifestations antisémites, c’est pourquoi j’ai mis en place un programme pour y faire face. Je condamne également ceux qui ne comprennent pas ce qui se passe avec les Palestiniens et leur … comment ils sont ” (Il ne termine pas cette phrase).”
Alors que plus de 100 manifestants pro-palestiniens campant à l’université de Columbia ont été arrêtés la semaine dernière ; des manifestations étudiantes similaires se déroulent en Europe.
Une centaine d’étudiants ont occupé un amphithéâtre de Sciences Po en France le mois dernier.