Karim Draoui, candidat de la liste indépendante ‘’El Djazair Aoualen’’, à Skikda

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Législatives 2021-Militant dés son jeune, cadre de l’Etat algérien rompu aux métiers de la gestion entrepreneuriale, Karim Draoui, la cinquantaine, est candidat à Skikda dans une liste indépendante ‘’El Djazair Aoualane’’ ‘’l’Algérie premièrement’’, pour la course aux législatives du 12 juin 2021.

Dans cet entretien, alternant entre vision politique et économique, nationale et locale, Karim Draoui se veut comme une force de propositions, à l’impact national et local.

Quelles sont les motivations de votre candidature aux législatives du 12 juin 2021 ?

Militant de longue date, bénévole associatif depuis 1990, j’ai, à ce titre, jugé utile de se présenter dans la liste indépendante ‘’El Djazair Aoualen’’. Ma candidature est un signe pour renoncer au rôle de spectateur et de représenter dignement Skikda, qui a été, je pense, faiblement représenté à un moment donné. Ceci donc est un message fort pour aller vers des institutions fortes et légitimes, gage incontournable pour préserver l’unité et la sécurité nationales.

Sur quelle base vous avez constitué ‘’El Djazair Aoualen’’?

La composante a été mûrement réfléchie et longuement discuté. Elle est composée de cadres intéressés et impliqués dans la chose sociétale. C’est donc un équipe pluridisciplinaire, qui a discuté de grandes lignes, et dont la convergence d’idées a abouti à la constitution officielle de la liste indépendante, ‘’El Djazair Aoualen’’, dont vous voyez l’implication dans la course aux législatives.

La liste ‘’El Djazair Aoualen’’ est inscrite dans inscrite dans une ligne centriste, ni gauche ni droit. Une ligne de nationalistes, qui croit aux changements, selon des donnes et approches nouvelles.

Quel programme national ‘’El Djazair Aoualen’’ présente pour ses échéances électorales ?

Sur le plan politique, notre mission de consolider l’unité nationale, renforcer la légitimité des institutions et les libertés, individuelle et collective, et garantir la séparation des pouvoirs. Economiquement, nous nous attellerons à rompre avec l’approche administrative, et aller vers de nouvelles donnes, notamment le renouvelable, l’économie verte et le numérique.

A Skikda, quelle sera votre programme ?

Skikda enregistre malheureusement un retard immense, et elle a été longtemps boudée sur le plan de l’investissement et autres.

A la lumière de ce qui précède, notre mission est de défendre Skikda comme destination économique, traduction dans les faits par un pôle économique, vu le potentiel qu’elle recèle en matière touristique, énergétique et autres.

Notre ambition est de favoriser un réseau de sous-traitance autour de la zone industrielle de Skikda (plateforme ou est implantée la Sonatrach).

Mais aussi vers la création d’autres zones industrielles, pour amorcer le développement durable, générer de la richesse et de l’emploi.

Des investissements écologiques, créatrices de richesses mais aussi préservatrices de l’emploi, figurent également parmi nos priorités.

Dans le secteur du tourisme, nous défendrons le projet de développement de la côte de Larbi Ben M’Hidi/Filfila, jusqu’à celles de Guerbes et de La Marsa. Ceci intervenant dans la cadre de la préservation du cachet touristique de Skikda.

Mais aussi, le rail. Nous sommes pour développer le rail, jusqu’à relier Skikda vers le port de Collo

Vos chances de gagner des sièges, comment vous les voyez ?

Les chances sont égales entre les 53 listes à Skikda en course. La transparence y est. Nous y croyons fortement de décrocher au moins 1 à 2 sièges parlementaires.

Comment vous voyez la composante de l’APN ?

L’APN sera une mosaïque dominée par les indépendants. Ce qui aura pour résultat la constitution d’un nouveau gouvernement reflétant la volonté populaire en matière de nouvelles approches et pratiques.

Bio express

Karim Draoui, né en 1971 à Skikda, est père de 4 enfants.

Militant associatif et politique, depuis les années, doublé d’un cadre de l’Etat. Il a exercé en tant que directeur de l’Agence nationale de la gestion du micro-crédit (Angem), à Skikda, de 2005 à 2012. Ensuite, il a été directeur régional de l’Angem de Tipaza (2013/2018), avant d’occuper le meme poste à Constantine, de 2019 à ce jour.

 


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