KAlgérie-« Beaucoup d’investisseurs, d’entrepreneurs, d’hommes d’affaires et de patrons ont de l’argent caché soigneusement dans leurs demeures. Le climat des affaires défaillant, le système monétaire algérien et la méfiance empêchent toute initiative à portée économique, jusqu’au simple dépôt d’argent dans une banque. »
C’est en ces termes que Kamel Bensalem, Secrétaire général (Sg) du Parti du renouveau algérien (PRA), a résumé la situation économique du pays.
C’était lors l’entretien accordé à DZCharikati, en marge de la tenue de la 2e session du Conseil national du parti, qui se tient aujourd’hui 7 mars 2020 à l’hôtel Erriad à Sidi Fredj (Alger).
Ajoutant : « La priorité des priorités est de régler la crise de confiance, établie depuis des années, entre gouverneurs et gouvernées. L’Algérie n’a pas de crise financière proprement dite. Mais plutôt une méfiance manifeste des catégories sus-indiquées envers les représentants de l’Etat. »
Et de proposer : « l’urgence est donc de rendre le climat des affaires plus sain, de réformer l’institution bancaire dont le mode de fonctionnement est devenu révolu et inadapté aux mutations mondiales, de redynamiser les instantes du pays afin qu’elles fassent leurs missions convenablement, dans un élan collaboratif et incitatif. »
C’est avec ces quelques actions que, aux yeux de Kamel Bensalem, l’Algérie peut redémarrer sur des bases solides.
Le Sg du PRA, a tenu également à indiquer que « la fiscalité et le système des impôts, demeurent aussi des socles sur lesquels on doit œuvrer afin de rétablir la situation économique du pays. L’adhésion de tous permettra de rétablir la situation au moins à 50%. »
La lutte contre la corruption et la surfacturation, cette dernière ayant, selon Kamel Bensalem, « contribué à hauteur de 80% à la dilapidation des deniers publics, affectant sérieusement le citoyen algérien. », doivent s’inscrire dans la continuité de l’action gouvernementale et, partant, celle de toute algérien soucieux de vivre dans un pays dont les potentialités lui permettent d’être le trait d’union entre l’Europe et l’Afrique.
Enfin, Kamel Bensalem n’a pas omis de rebondir sur les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au sujet du segment de l’importation, selon lesquelles, « on ne doit importer que dont ce qu’on a vraiment besoin. »
A noter que la 1ère session du Conseil national du PRA, s’est déroulée le 20 février 2020. Celle-ci a vu la participation des médecins, avocats, journalistes, enfin tout ceux représentant l’élite algérienne. A ceux-là, sont venus se joindre, tient à indiquer, le Sg du PRA, les jeunes issus du Hirak. La finalité étant, selon Kamel Bensalem, d’élaborer une plateforme de propositions à adresser au président de la République, dans le cadre du projet d’une ‘’Algérie Nouvelle’’