Entretien avec Abdelkader Belaroui: lumière sur l’avenir, Belux et le CRASC éclairent la voie

Spread the love

Dans une démarche novatrice, Belux, leader de l’éclairage public en Algérie, vient de sceller une collaboration fructueuse avec le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC). Abdelkader Belaroui, fondateur de Belux, partage sa vision audacieuse axée sur la recherche, l’innovation et la création d’une luminosité bienveillante pour les citoyens algériens. Cette entrevue dévoile les aspirations communes et les objectifs ambitieux visant à transformer l’éclairage public en une expérience urbaine éclairée, moderne et sécurisée.

24H Algérie : Vous venez de signer une convention avec le CRASC. Pourquoi ce besoin et quelles sont vos aspirations pour ce partenariat ?

Abdelkader Belaroui : Nous faisons appel à des compétences, à des chercheurs, pour nous aider à mieux réfléchir et à trouver des idées innovantes pour améliorer les futurs produits de l’Algérie de demain. Le partenariat signé avec le CRASC aujourd’hui permet à Belux d’avancer à la lumière du savoir que lui confèrent les chercheurs. On ne peut pas évoluer seuls ; si nous ne sommes pas à l’écoute des chercheurs, des universités et des centres de recherche, ils doivent nous guider vers le développement et l’initiative. Avec leur contribution, Belux et d’autres entreprises que nous souhaitons voir emprunter le même chemin peuvent aller plus loin pour le confort urbain. Les temples du savoir doivent nous guider à investir justement pour les besoins du citoyen et la ville d’aujourd’hui et de demain.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

Il n’y a plus, en fait, que l’éclairage. Aujourd’hui, on n’appelle plus cela éclairage public, mais mobilier lumière. L’éclairage devient un meuble de la rue, et c’est ce meuble de la rue qui crée le confort urbain. Il est indispensable aujourd’hui de meubler ces artères pour que les citoyens et les citoyennes, ainsi que leurs familles, puissent profiter de l’espace urbain, d’autant plus qu’aujourd’hui, avec le changement climatique – l’année 2023 était l’année la plus chaude de l’histoire – la population algérienne va vivre beaucoup plus à l’extérieur et passer des moments nocturnes. C’est pourquoi il est nécessaire d’améliorer la qualité de la vie nocturne, surtout ce que nous appelons dans le secteur de l’éclairage, transformer les lieux en touristification nocturne.

Belux est une entreprise citoyenne qui s’inscrit dans plusieurs opérations de parrainage dans les domaines universitaires, emplois et entrepreneuriat. Quelles sont vos aspirations à travers ces démarches ?

Belux est depuis plusieurs années à l’initiative. Lorsque l’ancien chef du Gouvernement M. Mouloud Hamrouche a créé le premier salon de l’entrepreneur, nous avons activé pour créer des futurs entrepreneurs pour la gestion de la ville et la gestion du mobilier urbain, notamment l’éclairage public. Nous avons toujours cherché à accompagner les jeunes qui franchissent leurs premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat et des métiers qui gravitent autour de l’éclairage public.

Que représente Belux aujourd’hui dans le monde de l’éclairage public national et régional ?

Belux est la première entreprise privée depuis l’indépendance. Elle est née dans un contexte difficile et a franchi un parcours dans un environnement globalement hostile à l’initiative privée, mais nous avons beaucoup appris au fil des années grâce à notre participation aux salons et expositions internationales, ma participation dans les associations internationales liées à la ville et liées essentiellement à l’éclairage jusqu’au démarrage en 1989 d’une belle initiative internationale. Des grands hommes que j’ai connus dans le monde de la lumière et qui ont créé les fêtes de la lumière de la ville de Lyon. À partir de 1989, nous sommes parvenus avec les Lyonnais jusqu’à créer LUCI qui est à ce jour l’Association des villes lumières à travers le monde. La lumière, qui est au cœur de notre métier, est un élément stratégique et déterminant de l’urbanisme. Elle accroît le sentiment de sécurité pour les habitants des lieux. Elle est un vecteur d’intégration sociale et valorise de nombreux programmes de réhabilitation.

LIRE AUSSI: Débat sur la ville à Oran: « Grâce à l’éclairage, l’Algérien redécouvre son pays la nuit »


Spread the love

Publié

dans

par

Étiquettes :