Économie Bleue : vers un Observatoire de l’économie bleue d’aide à la décision?

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Mettre en place des programmes et des structures de formation appropriées aux métiers émergents de l’économie bleue tenant compte des technologies, des techniques et du savoir faire devant être acquis ; implémenter un Observatoire de l’économie bleue d’aide à la décision, robuste, pertinent et disposant de connaissances scientifiques, et renforcés également des connaissances des représentants de la société civile et du secteur privé ; créer une task force entre décideurs et le corps scientifique afin de mettre en place des consortium et des clusters ; renforcer les métiers bleus.

Telles sont les importantes recommandations du Congrès international sur « l’économie bleue dans le contexte des changements climatiques », organisé , hier 28 novembre, par l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et d’aménagement du littoral (Enssmal), via son Laboratoire de conservation et de valorisation des ressources marines (LCVRM), que dirige Samir Grimes, en collaboration avec le Programme d’appui-Economie Bleue, le plus grand projet financé par l’Union Européenne (UE) en Algérie. Le slogan du congrès est : une économie maritime durable, résiliente et territorialement équitable.

L’impératif pour l’Université de s’adapter aux mutations mondiales, le partage et la valorisation des connaissances, sont également les recommandations émises par les chercheurs dans la salle et durant les deux panels.

Le premier panel : « les secteurs de l’économie bleue face au changement climatique », et a abordé la pécherie algérienne et le changement climatique ; l’aquaculture résiliente face au changement climatique ; nouvelles exigences du changement climatique ; tourisme littoral face au changement climatique ; villes littorales résilientes face au changement climatique.

Le second panel : « Recherche, formation, monitoring-changement climatique dans les zones marines et côtières. ». Les discussions s’y sont articulées autour de :

  • l’observation climatique dans les zones marines et côtières et les systèmes d’alerte précoce,
  • le tableau de bords climatique dans les zones marines et côtières en Algérie,
  • quels sont les effets des négociations climatiques sur l’économie bleue.

Les objectifs du congrès s’articulent autour des réponses à apporter pour préparer le littoral à faire face au défi climatique. D’autant que malgré le fait que « l’espace maritime ne contribue qu’a hauteur de 3%, il en est le plus touché par les changements climatiques du fait qu’il est  transfrontière, caractéristique qu’il partage avec l’espace aérien. »

Par ailleurs, le développement du secteur maritime et des littoraux demeure, de l’avis de l’ENSSMAL et de son LCVRM, une opportunité pour le développement économique du pays, notamment dans le cadre de la génération des recettes hors-hydrocarbures.


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