L’occupant israélien poursuit sans relâche ses bombardements sur la bande de Ghaza depuis le matin, causant d’innombrables dégâts et des centaines de victimes civiles. Les attaques ont visé sans distinction les mosquées, l’école de l’UNRWA, les habitations, les ambulances et même des bombes à sous-munition, interdites en temps de guerre, ont été utilisées en toute impunité.
Parmi les cibles de ces frappes meurtrières, on compte l’hôpital ophtalmologique international dans la région de Tal al-Hawa, ainsi que de nombreuses maisons dans différentes villes de la bande de Ghaza, dont Beit Hanoun, Beit Lahia, Jabalia, la région d’Al-Faluja au nord, Bordj Al-Andalus au nord du quartier d’Al-Nasr à Ghaza, Al-Shuja’iya, Al-Tuffah, le camp d’Al-Shati, le quartier d’Al-Zaytoun, les camps d’Al-Bureij, d’Al-Nuseirat, d’Al-Maghazi, et la ville de Deir Al-Balah au centre de la bande de Ghaza. Les gouvernorats de Khan Younes et de Rafah au sud n’ont pas été épargnés.
Le long de la frontière orientale de la bande de Ghaza, des centaines d’obus et de missiles ont été tirés, provoquant d’énormes destructions. De plus, des canonnières israéliennes ont visé la route Al-Rashid sur la côte de la bande de Ghaza.
La situation humanitaire s’aggrave avec la coupure d’eau, d’électricité, et de gaz décidée par Israël ce matin, faisant craindre une catastrophe humanitaire imminente pour les Palestiniens sous les bombes à Ghaza.
Les brigades de Al Qassam, qui détiennent plus de 100 prisonniers de guerre israéliens, ont averti que chaque bombardement sans avertissement préalable entraînerait l’exécution d’un otage. Le chef de la branche armée du Hamas, Mohamed Al Dif, a souligné que la résistance utilise “la seule langue qu’Israël comprend, celle de la guerre”.
Les Israéliens de leur côté évoquent un bilan de 1000 morts et annoncent la poursuite des bombardements jusqu’à la reddition des responsables des attaques contre leurs colonies.
Dans la bande de Ghaza, les hôpitaux ont déclaré que le nombre de martyrs s’élève à 560 et que 2 900 citoyens ont été blessés. Ces chiffres ont été communiqués par les hôpitaux locaux via l’agence de presse palestinienne Wafa.
En Cisjordanie, le nombre de martyrs atteint 16.
Sur la scène internationale, le président Abba a appelé les États arabes à se réunir en session extraordinaire de la Ligue Arabe pour discuter de la situation. Les pays européens ont quant à eux décidé de suspendre leurs aides aux Palestiniens, à l’exception de l’Espagne, qui a exprimé son désaccord avec cette décision prise à Bruxelles.
Les États-Unis ont affiché un soutien indéfectible à Israël, arguant que l’agresseur était en réalité l’agressé dans ce nouvel épisode de violence. Cette position américaine suscite de vives réactions et des appels à l’intervention internationale pour mettre fin à cette tragédie.