Cri de détresse du P/APC de Skikda.. « Je suis épuisé psychologiquement et mess nerfs sont à bout »

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« Je suis épuisé psychologiquement et mes nerfs sont à bout, suite à la campagne de dénigrement et de sabotage enclenché par des clans d’opportunistes, semeurs de ‘’Fitna’’, à travers les réseaux sociaux. »

C’est en ces termes que le Président de l’Assemblée populaire communale (P/APC) de Skikda, Mohammed dit Hamdet Bouguerroua, a épilogué son cri de détresse adressé à la population qui la considère acquise à sa cause et qui le défendrait contre vents et marées, et dont il en sollicite le soutien.

La sortie médiatique du P/APC, via une vidéo postée sur la page Facebook ‘’Apc Skikda’’, est une réaction à la grogne qui a suivi son interdiction du F’tour collectif, qu’un groupe de citoyens a voulu organiser récemment.  Pour rappel, le P/APC accompagné des forces de l’ordre, a empêché la tenue de cette action caritative propre au mois sacré. Son geste, il l’a justifié par le fait que sa tutelle, sans la citer, l’a enjoint de ne pas l’autoriser. « Je ne fais que me soumettre aux lois de la République. », a-t-il argumenté.

Le locataire de l’Hôtel de Ville, attribue cette « Hogra dont il est la cible», selon ses propres termes, se disant même « d’avoir fait l’objet d’une salve d’injures déshonorantes. », à un groupe de Skikdis-dont l’obédience et appartenance partisane importe peu-, et est instrumentalisée par les adeptes du ‘’Hirak’’.

‘’Hirak’’, dont le P/APC semble lui-même l’un des adeptes les plus en vue, d’autant qu’il a, comme il a rappelé, « Démissionné du RND, du temps ou Ahmed Ouyahia était Premier ministre, pour prendre part à aux marches citoyennes, qu’il a entamée à compter de la troisième marche du ‘’Hirak’’. Car, je suis citoyen avant tout. », a-t-il précisé.

https://www.facebook.com/Apc.Skikda.21000/videos/2355308181419797/

Skikda n’est ni Paris ni Dubai !

« Je n’ai pas hérité de la gestion communale de Paris ou de Dubai, mais de Skikda, dont la dégradation est connue de tout le monde, et sur les plans de l’hygiène, des routes, etc. ».

A en outre indiqué Mohammed Bouguerroua, avant d’enchainer que « le problème des fuites d’eau et celui des cavas des immeubles, sont les missions respectives de l’Algérienne des eaux (ADE) et de l’Officie de promotion et de gestion immobilières (OPGI), l’APC n’étant, au demeurant, que l’expéditeur de correspondances rappelant à ces organismes d’y trouver résolution à ces lacunes. »

Au sujet de la pression dont il fait l’objet, le P/APC ira jusqu’à accuser un journaliste local, sans le citer, mais en citant son journal, d’exercer sur lui un chantage. « Y a même un journaliste qui me demande de l’argent, et quand je le lui refuse, il écrit des articles tentant de me compromettre. » 

 200 millions de DA pour l’éclairage LED !

Mohamed Bouguerroua, a priorisé les routes dans la feuille de route qu’il a élaboré en compagnie des membres de l’APC. « Pour les routes, ce sont 400 millions de DA, et non 44 milliards de DA, comme certains tentent de le colporter, qui ont été consacrés à la réfection et le revêtement des endroits jugés les plus dégradés. »

A relever qu’il avance 400 millions de DA et la seconde fois, 450 millions de DA !

Et de citer : « les cités du 20-Aout-1955 et la voie longeant le stade éponyme, Salah-Boulekeroua, Bouyala, l’ex-Ballot, le lotissement Boulekroud, etc. », invitant même les citoyens à vérifier par eux mêmes l’avancement à des degrés divers des travaux. Par ailleurs, Mohammed Bougueroua a indiqué que « nous allons entamer un projet de bitumage (bitume imprimé) des chaussées, au niveau de 12 endroits. »

Le P/APC a, surtout, annoncé la généralisation prochaine de l’éclairage par les lampes LED, à travers les artères et cités de la ville, projet de 200 millions de DA.

250 employés de l’hygiène sortis en retraite !

Concernant l’emploi, le P/APC a relevé que l’APC est confronté à un blocage quand il s’agit de recruter. Ceci a entravé le remplacement des 250 employés communaux chargés de l’hygiène. Comme alternative, il a appelé les citoyens, structurés au sein d’association ou autres, de se serrer les coudes afin de prendre en charge ce volet dont pâti la ville. Il a, dans ce contexte, donné l’exemple du nettoiement du cimetière Mohammed-Namous (Kobia), ayant vu l’implication des services communaux, de CleanSki, de l’Entreprise communale de nettoyage et de gardiennage (Econeg), mais aussi de l’Entreprise portuaire de Skikda (Eps), de la Société de maintenance industrielle de Skikda (Somik), ainsi que de beaucoup de bénévoles.  Pour les 17 postes d’ouvriers professionnels (OP), récemment ouvert, le maire a dit qu’ils ont été pourvus à 17 femmes exerçant depuis 20 ans en tant que cas sociaux (DAIS : Dispositif d’aide à l’insertion sociale) dans les services communaux.

Enfin, il a comparé le cas de l’APC de Skikda à celui d’un père de famille à qui « on demande de bien préparer le trousseau de la mariée et d’acheter un gros mouton avec des cornes, en un laps de temps très court. », concluant, « il est prématuré de m’évaluer en 1 an et demi d’exercice, mais il faut attendre au moins 3 ans. ». Rendez-vous, donc, est donné dans un 1 an et demi pour se prononcer sur la gestion communale. D’ici là, aux dires de Mohammed Bougueroua, les portes de l’Hôtel de ville sont ouvertes à tous ceux dont l’intérêt de Skikda est prédominant.


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