Recherche en Eau-L’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (Agire) lance en collaboration avec l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet), et l’Agence thématique de recherche en science et Technologie (Atrst), un concours national du meilleur projet de recherche portant le thème : ‘’La recherche scientifique au service de l’eau’’, le 05 septembre 2021, via la plate-forme Zoom.
Le concours est ouvert à tous les porteurs de projets touchant à la gestion des ressources en eau. Les candidats peuvent être issus des laboratoires des établissements de la recherche, qu’ils relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) (universités, centres de recherche, Ecoles d’ingénieur), que d’d’autres départements ministériels (centres de recherche, Instituts de recherche…).
Les thématiques retenues sont notamment : la gestion des ressources en eau et l’intelligence artificielle (IA) dans tous ses usages (domestiques, industriels, agricoles…), le traitement des eaux (dessalement, dépollution et réutilisation), assainissement ainsi que d’autres thématiques liées à la gestion optimale de l’eau.
A ce jour, 94 projets ont été déposés, dont 47 retenus à l’issue des présélections. Le concours sera sanctionné par la remise des prix aux 3 lauréats, en date du 16 septembre, qui seront connus le 5 septembre, après présentation des projets devant le jury compétent.
Les 3 lauréats seront bénéficiaires d’un accompagnement personnalisé jusqu’à la mise en place de la start-up, et ce, au sein d’une structure d’incubation de l’Anvredet en collaboration avec Agire.
A souligner que ce concours vise à encourager l’innovation dans le domaine de la gestion de l’eau, à travers la mise en place de solutions intelligentes, dont la finalité est le développement du secteur de l’hydraulique.
La motivation du lancement du concours est, quant à elle, liée à un fait : dans 50 ans la consommation d’eau dans le monde sera triple par rapport à celle d’aujourd’hui, d’où la nécessité de parer au plus pressé pour bien s’y préparer. Ceci étant une conséquence aux prévisions de 2050 : la demande mondiale en eau aura également à tripler.