La Coupe d’Afrique des nations 34eme du nom a démarré avec son lot de semi surprises à l’instar du Nigeria et de l’Égypte, accrochés par respectivement la Guinée Equatorial et le Mozambique. Et aussi la sensation du Cap Vert face aux Black Stars du Ghana.
Nonobstant la Cote d’Ivoire qui a gagné sans convaincre au match d’ouverture, il ne fait pas bon être favoris dans cette CAN. “« “ça sera la CAN des surprises”, annoncent d’emblée certains observateurs venus nombreux suivre sur place la grande fête du football africain.
Les Ivoiriens, véritables passionnés de football, s’approprient pleinement “leur” CAN, visant l’excellence tant dans l’organisation que dans l’accueil, avec le rêve de conserver le trophée sur leurs terres. « Akwaba » est la formule qui est sur toute les lèvres et sur toutes les enseignes formule qui veut dire bienvenu en langue locale.
A Abidjan, depuis l’aéroport Felix Houphouët Boigny jusqu’au centre-ville, l’on sait d’emblée que la grand-messe du football africain a élu domicile aux pays des Éléphants.
Abidjan, la capitale économique du pays déborde d’enthousiasme, les écrans géants transmettant les rencontres des différents groupes fleurissent dans les lieux publics, les cafés et les maquis, créant des espaces de rassemblement où les Ivoiriens partagent leurs émotions au rythme des rencontre de la compétition.
Les supporters algériens y croient dur comme fer
Les yeux des Algériens sont rivés sur le Groupe D, dont les confronations auront lieu au Stade de la Paix de Bouaké. Cette ville du nord de la Côte d’Ivoire, située à 350 km d’Abidjan, vibre déjà au diapason de la CAN. Les supporters algériens, affluant progressivement, imprègnent l’atmosphère de leurs chants et de leur ferveur, en anticipation du rendez-vous crucial de lundi à 20 heures, heure ivoirienne (21h heure algérienne).
Des supporters venus d’Algérie, mais également de France et d’Europe, ajoutent une ferveur particulière à cette célébration sportive.
À noter que la communauté burkinabé, particulièrement présente à Bouaké, crée un melting-pot culturel et footballistique unique. Les Algériens, devant affronter pour leur seconde rencontre le 20 juin prochain les Étalons, et se sentiront presque en terrain “hostile”.
Comme à l’accoutumée le premier match dans cette compétition revêt une importance cruciale pour la suite. L’affrontement avec les Palancas Negras angolais est une étape décisive pour les Algériens.
Dans sa conférence Djamel Belmadi a été très clair : « un premier match, ça influe sur tout le reste de la compétition. Nous avons deux exemples depuis que je suis à la tête de cette sélection», en référence à 2019 (Algérie – Kenya, victoire 2-0) et 2022 (Algérie – Sierra Leone, où l’Équipe Nationale n’avait jamais réussi à marquer pour un score final de 0-0).
Les supporters ici présents à Bouaké parlent déjà d’une finale Algérie-Cote d’ivoire, ce qui amuse beaucoup les ivoiriens qui n’imaginent pas, de leur côté, une autre issue que celle de la victoire pour les éléphants. Les habitants de Bouaké sont déjà imprégnés par la fièvre qui va en s’accentuant.
La 34eme CAN a belle et bien commencé et Bouaké, s’embrase littéralement, capturée par l’esprit festif de cette grande messe sportive continentale.