France : un Algérien tué par balles par un policier à Bobigny

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Un Algérien en situation irrégulière en France a perdu la ville après avoir reçu cinq balles de la part d’un policier en civil, hors service, dans la ville de Bobigny. Le juge d’instruction a ordonné le placement sous contrôle judiciaire de l’auteur présumé des tirs mortels, avant de le placer en détention provisoire.

Les faits remontent au samedi 29 juin dernier, vers 6 h 30 du matin. Le policier, qui a été hors service, appartenant au poste de Bobigny à la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière du 93, a été alerté par sa grand-mère de la présence d’un bruit suspect.

Un sans-papiers algérien abattu par un policier en France

Le sans-abri algérien, âgé d’une trentaine d’années, connue comme vendeur de cigarettes à la sauvette, squattait la dépendance de la maison de la grand-même du policier. Ce dernier s’est rendu, alors, rapidement sur les lieux et a trouvé l’Algérien sur qui il fait feu sept fois. Dont cinq balles ont mortellement blessé le SDF, qui décède sur le champ.

Selon le Parisien, le policier, qui était en dehors de ses heures de service, aurait appelé ses équipages en renfort, avant de les rappeler, quelques minutes plus tard. Et ce, pour les avertir qu’il ait fait usage de son arme à feu face à cet intrus.

Par ailleurs, l’auteur présumé des faits a été placé en détention provisoire dans les locaux de la police de Seine-Saint-Denis. Il a été présenté, lundi dernier, devant le juge d’instruction pour “une information judiciaire ouverte pour meurtre“. En revanche, l’auteur de ces faits aurait expliqué qu’il avait cru que l’homme état armé. Il s’est avéré que le SDF tenait entre ses mains un pistolet à mastic utilisé pour faire des joints.

Le policier mis en examen pour meurtre

Le juge des libertés et de la détention a tranché et a décidé de placer le policier en détention provisoire. Le fonctionnaire, âgé de 27 ans, a été mis sous contrôle judiciaire. Notamment, pour “meurtre sans circonstances aggravantes“, indique le parquet de Bobigny.

De plus, sa qualité de “personne dépositaire de l’autorité publique” n’a pas été retenue. Une décision qui intervient, car il n’était pas en service lorsqu’il avait fait usage de son arme à feu. Et ce, à sept reprises, sur le squatteur d’origine algérienne.


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