Les ministères responsables de l’immigration, au Canada, ont entamé leur planification 2025-2027, en ce qui concerne l’accueil de nouveaux arrivés dans ce pays connu pour sa politique migratoire attractive et accueillante. En revanche, le Premier ministre François Legault craint des “risques de réactions et de surréaction”, au Québec.
En effet, François Legault estime que c’est exagéré d’accueillir plus de 300 000 personnes, au Québec, en deux ans seulement. Ce qui amène, selon lui, à des “risques de Réactions et de surréactions”.
Le Québec va accepter moins de demandes de regroupement familial
Dans ce sillage, sur son site officiel, le département immigration du Québec a dévoilé de nouvelles règles qui s’appliquent sur les demandes de regroupement familial. Ces nouvelles mesures ont pris effet, à compter du 26 juin dernier et s’appliqueront jusqu’au 25 juin 2026.
Dans ce sillage, le ministère de l’immigration, de la francisation et de l’intégration a fait savoir que, désormais, le Québec va accepter seulement un maximum de 13 000 demandes de parrainage, dans le cadre de la procédure de regroupement familial. Parmi ce nombre, le gouvernement traitera un total de 10 400 demandes pour faire venir, au Québec, un époux, un conjoint, un partenaire conjugal ou un enfant à charge de moins de 18 ans.
Ces demandes seront reçues selon le principe du “premier arrivé, premier servi”. Par ailleurs, si le nombre atteint ce seuil avant le 25 juin 2026, le ministère annoncera, publiquement, qu’il ne recevra de demandes jusqu’à la fin de la période de réception. Toutes les autres demandes reçues après cette date seront retournées, sans qu’elles soient traitées et sans que les frais ne soient encaissés.
Ces catégories seront exemptées des nouvelles règles
Par ailleurs, le Québec a exempté les catégories suivantes de ces nouvelles mesures. Par conséquent, le garant peut toujours parrainer :
- Son enfant à charge, âgé de moins de 18 ans ;
- Un enfant mineur que la personne souhaite adopter ;
- Une personne à charge majeure, dépendant de ses parents en raison d’un état physique ou mental.
Ces nouvelles mesures interviendront alors que le gouvernement fédéral et provincial sont pressés de réduire le délai de traitement des dossiers, estimé à hauteur de 34 mois pour faire venir son conjoint au Québec contre 10 mois dans le reste du Canada, mais aussi de réduire la liste d’attente qui s’élève à 40 000 personnes.
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