Âgé de 30 ans, Christian Toé, un ingénieur burkinabé a inventé un sac frigorifique capable de conserver des vaccins pendant 90 heures. Laafi bag le nom de l’invention, pourrait sauver la vie de millions d’enfants en zones reculées. Cette invention, une première mondiale, a été récompensée au Rebranding Africa Awards 2017, en Suisse.
Christian Toé a fait ses études en génie de système industriel à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Incubé à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE), il a été sélectionné en 2016 pour participer à la 7e Global Entrepreneurship Summit (GES) à l’Université Stanford, en Californie (États-Unis). Il a également été lauréat de la 2e édition du Green Start up Challenge, une compétition qui lui a ouvert les portes de l’incubateur de 2iE.
Promoteur de la start up Genuine Concept, il travaille en partenariat avec la Direction de la Prévention par la Vaccination du Burkina Faso. Son objectif : contribuer à réduire la mortalité chez les enfants. Laafi bag, respecte les normes recommandées par l’OMS et réduit l’impact du facteur humain et les aléas climatiques durant le transport des produits pharmaceutiques. Sa fonction est axée sur une autonomie permettant de conserver des vaccins dans les températures recommandées pendant 90 heures, soit quatre jours, alors que les porte-vaccins actuellement disponibles ne fonctionnent que sur une durée de 12 à 24 heures.
Léger, autonome et équipé d’un module photovoltaïque pour conserver et réguler sa température, Laafi bag permet de transporter des vaccins et autres produits sensibles dans les zones les plus reculées. Selon l’OMS, un enfant sur cinq n’a pas accès aux vaccins en Afrique. Une situation qui cause la mort de trois millions d’enfants de moins de cinq ans chaque année. L’invention de ce jeune burkinabé vient donc apporter de l’espoir aux populations des zones éloignées et difficiles d’accès.
Christian Toé attend la concrétisation de la promesse de financement de 155 000 € soit (101 673 335 FCFA) nécessaires pour finaliser et commercialiser son invention.
Source : afropreneuriat