« Les solutions expertisées relatives à la définition de la logistique, préalable à l’élaboration d’une stratégie d’exportation plus efficiente, existent et seront enrichies, notamment, par les travaux du Conseil national pour la promotion des exportations (CNPE). »
C’est en ces termes que le ministre du Commerce (MC), Saïd Djellab, a procédé à la clôture de la 5ème et 6ème thématiques des après-midi de la 52ème édition de la Foire internationale d’Alger (Fia), qui se sont tenues aujourd’hui le 22 juin, sous les intitulés suivants : « La stratégie nationale d’exportation et le marché africain : perspective ZLECAf ou Zone de libre-échange continentale africaine », de Khaled Bouchelaghem, directeur général du commerce extérieur au MC, et « La logistique : facteur de compétitivité à l’export », d’Abdelkrim Rezal, directeur de la marine marchande et des ports au ministère des Travaux publics et des Transports (MTPT).
Said Djellab a en outre indiqué que « le CNPE travaille d’arrache pied pour préparer et examiner les trois grands axes autour desquels devait s’articuler la stratégie d’exportation, à savoir, le financement, les infrastructures et la certification de la qualité. »
En matière de logistique, le MC a tenu de rappeler également que, depuis 2018, les travaux de réalisation de la plateforme logistique de Tamanrasset ont été entamés, et ce, afin de renforcer les échanges avec la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest.
« En guise de renfort, le MC et le MTPT, en collaboration avec les autres secteurs concernés, étudient la possibilité d’implanter une autre plateforme logistique à Tindouf et, progressivement, à Debdeb (une commune de la wilaya d’Illizi, Ndlr). », a-t-il ajouté
Concluant : « Notre démarche est inclusive et participative, et que toute proposition de nature à enrichir le débat sur la logistique, facteur d’intégration dans le marché africain, est la bienvenue. »
A la lumière de ce qui précède, il en ressort que l’objectif global de l’Algérie est de reprendre du poil de la bête en parts de marché en échanges intra-africains. Une place aussi enviable dans les années 70 à 90, qui a été perdu à cause de multiples raisons, dont le peu de considération accordée au volet de la logistique.