RES’ART/APFR: Clôture de la formation sur l’amélioration de la vente et d’expsosition

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Tombée de rideau sur la formation sur « Comment améliorer ses compétences d’exposition et de vente », organisée par le Réseau des femmes artisanes (RES’ART) et l’association pour la promotion de la femme rurale (APFR) Skikda, du 8 au 10 octobre, à la Chambre d’artisanat et des métiers (CAM) Skikda.

La troisième journée, comme indiqué dans un précédent article, a été consacrée à l’évaluation des artisanes formées, sur les critères d’affichage des prix de produits et manière d’exposer ces derniers.

Une sympathique collation a conclu l’évaluation par Zineb Baba Moussa, l’animatrice et formatrice de cet atelier, et Meriem Benslama, membre active d’APFR.

Les lauréats, après la notation du jury, sont dans l’ordre décroissant : Romaissa Saadi (63.1 points), Hind Daas Ammiour (61.5 points), Rayan Deffous (61 points), Imen Chabour (56 points), Ikram Alioua (54.8 points), Meriem Dekhil (50.8 points), et Imen Bouaafia (45 points).

Au-delà de l’esprit compétitif, dans un cadre sportif et de convivialité, mais aussi de stimulation, la formation, sur deux sessions, (la première, faut-il le rappeler, le jeudi 3 octobre 2019, sur ‘’Les techniques de commercialisation digitale’’, par Amina Ighoud), a été une aubaine pour les artisanes, de se perfectionner davantage, de se fédérer autour d’un réseau, et, dans un futur proche, de participer aux salons, foires et expositions, nationales et même internationales, que RES’ART et/ou APFR projettent d’organiser et/ou auxquels ces deux organisations peuvent prendre part.

L’artisanat des diplômées

A l’issue de ces formations, deux faits aussi retiennent l’attention. Le premier, le niveau des artisanes, toutes des universitaires, dont quelques-unes déjà diplômés, à la recherche d’opportunité d’emploi. L’artisanat, a été, depuis toujours, l’apanage des femmes rurales aux foyers, sans-niveau et optant pour les métiers traditionnels.

Imen Bouaafia, une nouvelle venue dans le domaine de l’artisanat (fabrication de bracelets et de collier en fils), a bien résumé la situation : « Les jeunes ne doivent jamais baisser les bras et se résigner à vivre et à évoluer dans la routine et dans l’attente de décrocher un poste de salarié. Ils doivent se chercher et opter pour des métiers qu’ils jugent appropriés à leurs passions. »

Le second fait, est l’introduction de l’élément masculin dans une association, et comme indiqué, pour un métier à caractère féminin. Ahmed Abou Naja, 22 ans, universitaire, d’origine palestinienne, a assisté à cette 2ème session de formation. Hasard du choix, Ahmed Abou Naja fait de la…broderie.


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