Le Niger accepte la médiation de l’Algérie

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Le gouvernement algérien a reçu, par l’intermédiaire du ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification confirmant l’acceptation de la médiation algérienne visant à faciliter une résolution politique de la crise au Niger, conforme au plan de règlement présenté par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Cette information publiée, aujourd’hui, dans un communiqué émis par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

“Cette acceptation de l’initiative algérienne conforte l’option de la solution politique à cette crise et ouvre la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l’intérêt du Niger et de l’ensemble de la région”, lit-on dans le communiqué.

Suite à cette notification, le chef de l’Etat a chargé le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, de se rendre à Niamey dans les plus brefs délais pour entamer, au plus vite, des discussions préparatoires avec toutes les parties concernées en vue de mettre en œuvre l’initiative algérienne, lit-on encore dans le communiqué du MAE.

L’Algérie, rappelons avait proposé fin août des discussions politiques dans un délai de six mois au maximumavec la participation et l’approbation de toutes les parties au Niger sans exclusion, sous la tutelle d’une autorité civile dirigée par une personnalité consensuelle et acceptée par tous les bords de la classe politique, afin de conduire au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.

Pour rappel, le Niger traverse une crise crise multidimensionnelle depuis 2012 causée par l’insécurité dans le nord du pays.

Cette crise s’est exacerbée avec le dernier coup d’état en date du 26 juillet 2023. Des militaires de la garde présidentielle avaient arrêté le président Mohamed Bazoum et les membres de son gouvernement.

Ils ont ensuite formé un Conseil national pour le redressement et la restauration (CNR) et ont annoncé la dissolution des institutions. Une situation qui a suscité une levée de bouclier des pays de la CEDAO et de la France qui comptait un contingent militaire sur place.


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