Festival local du théâtre professionnel de Guelma : Sept troupes en compétition pour décrocher une place au FNTP 2023

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La 14ème édition du Festival local du théâtre professionnel de Guelma a débuté samedi 7 octobre. Sept troupes participent à la compétition qui dure jusqu’au 11 octobre. La pièce qui décroche la première place se qualifie au prochain Festival national du théâtre professionnel d’Alger (FNTP), prévu en décembre 2023.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée à la salle de conférences de la wilaya de Guelma. Le théâtre régional Mahmoud Triki de Guelma, fermé depuis 2015, est toujours en réfection. Houria Aggoun, wali de Guelma, a annoncé que ce théâtre pourrait accueillir l’édition prochaine du festival compte tenu de l’avancement constaté dans les travaux de restauration.

Halim Rahmouni, directeur du théâtre et commissaire du festival, a précisé, lors de l’allocution d’ouverture, que l’édition de cette année est dédiée au comédien et metteur en scène Mohamed Larbi Bahloul, décédé à l’âge de 52 ans en octobre 2022.

“Un artiste qui est resté sur les planches pendant plus de trente ans. Il était avec nous l’année écoulée, lors de la préparation du festival. Il a interprété des rôles dans une quarantaine de pièces de théâtre. Il était aussi dans la distribution de séries de télévision et de feuilletons. Il a également mis en scène des pièces”, a-t-il dit.
Un court documentaire a été projeté sur le parcours de Mohamed Larbi Bahloul et des jeunes comédiens ont interprété sur scène des extraits de pièces dans lesquelles le défunt avait joué.

Dalila Hlilou, Antar Hellal, Samira Sahraoui et les autres

La famille du défunt a été honorée lors de la cérémonie d’ouverture. Des artistes ont également été honorés lors de la même cérémonie. Il s’agit de Slimane Benaissa, de Dalila Hlilou, d’Antar Hellal, d’Abdelmalek Benkhellaf, de Samira Sahraoui,  d’Ahmed Merzougui, de Sabrina Korichi et d’Atika Belezma.

Un hommage a été rendu aussi à Abdelhak Mekhancha, enseignant de philosophie à la retraite, connu à Guelma avec le sobriquet d’El Hakim. Non voyant, il sollicite ses amis pour lui lire des livres chaque jour.

Sept pièces sont en compétition : “El djebana” (le cimetière) de l’association Moubdioun bila houdoud d’Annaba, “Al th’ar” (la vengeance) de l’association Ath Anan Bni Zmenzar de Tizi Ouzou, “Nuit blanche” de l’association Thichrat de Tizi Ouzou, “El Tofane” (le déluge) de l’association Choualatou el masrah de Boumerdès, “Nezhaw fi harb” (on s’amuse en temps de guerre) de l’association Numidia de Bordj Bou Arreridj, “El djadb” de l’association El manara culturelle de Corso de Boumerdès et “El khadjoulane” (les deux timides) de l’association Thiziri de Jijel.  

Rencontre avec Slimane Benaïssa

Les spectacles, qui  seront suivis de débats, ont lieu à la maison de jeunes M’hamedi Chafaï.  Le jury est composé du comédien Antar Hellal, président, et les metteurs en scène Ali Djebara et Nabila Hocine, membres.
Des spectacles en hors compétition sont prévus  à Bouati, Héliopolis et Khezara, localités voisines de Guelma.

Des rencontres sont prévues, tous les matins à 10 h, à la maison de la culture Abdelmadjid Chafaï. Au programme Slimane Slimane, écrivain, metteur en scène et commissaire du festival international du théâtre de Béjaïa, Ahmed Khoudi et Mohamed Cherchal, metteurs en scène, ainsi que Brahim Noual et Habib Boukhelifa, universitaires et critiques. Une vente dédicace est  prévue pour le dernier ouvrage de Warda Zerguine , ‘Watanoun, taou oubour’ et celui de Slimane Benaïssa, “Le sein de ma mère”. 


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