Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir le 13 octobre pour aborder la situation à Ghaza après avoir appelé à l’annulation de l’ordre d’évacuation lancé par l’Etat hébreu.
Ce 13 octobre, Israël a ordonné l’évacuation sous 24 heures vers le sud de “tous les civils” de la ville de Ghaza, au septième jour de sa guerre lâche contre les Palestiniens de la bande sous blocus depuis plus de 16 ans.
Depuis le 7 octobre et le déclenchement de l’opération Déluge d’Al-Aqsa par les brigades de Al Qassam, branche armée du mouvement de résistance palestinienne Hamas, plus de 1500 Palestiniens dont 450 enfants onté été tués alors que le nombre de tués israéliens a atteint les 1300.
Dans la bande de Ghaza, les bombardements sans relâche de l’armée d’occupation israéliennes ne se sont pas arrêtés nuits et jours. Le premier ministre israélien promet d’écraser le Hamas et pour ce faire, il utilise même les bombes à sous-munition interdites avec une approbation sans précédent de la communauté internationale.
Selon le Washington Post, Israël a largué en six jours autant de bombes sur Ghaza que ne l’a fait l’armée américaine en une année sur l’Afghanistan.
Situation calamiteuse
À New York, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a confirmé que l’armée israélienne avait informé l’organisation de cet ordre d’évacuation, qui concerne selon lui environ 1,1 million d’habitants du nord de la bande de Ghaza. Il a averti qu’une évacuation d’une telle ampleur était « impossible sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices ».
Dans ces circonstances, « les Nations Unies appellent fortement à ce que cet ordre (…) soit annulé pour empêcher de transformer ce qui est déjà une tragédie en une situation calamiteuse », a-t-il insisté.
A Ghaza, les hôpitaux ne peuvent plus faire face aux flux discontinue des blessés. Le porte-parole des autorités sanitaires ghazaoui affirme que les hôpitaux ne disposent plus ni de lits ni de médicaments pour porter secours aux évacués.
13 otages israéliens et étrangers tués dans les frappes israéliennes
Selon l’agence turque, Anadolu, treize otages israéliens, dont des étrangers, ont été tués lors des bombardements israéliens sur la Bande de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les Brigades Al Qassam ont déclaré ce vendredi dans un communiqué, consulté par Anadolu, que “13 otages israéliens dont des étrangers, ont été tués dans les intenses bombardements israéliens contre le Hamas, au cours des dernières 24 heures”.
La même source a indiqué que parmi les morts, il y avait 6 dans le gouvernorat du Nord dans deux endroits distincts et 7 dans le gouvernorat de Ghaza dans 3 endroits différents qui ont été touchés par les bombardements israéliens.