Un bombardement israélien sur l’hôpital anglican de Ghaza ce soir a fait au moins 400 morts. Mahmoud Abbas, qui devait rencontrer Biden demain à Amman, est rentré, en catastrophe, à Ramallah alors que la rue, en colère, manifeste pour sa destitution.
Israël, qui commence à mesurer l’étendue du crime commis ce soir, nie sa responsabilité. Après avoir accusé le Hamas dans un premier temps, l’occupant impute le tir qu’elle qualifie de “raté” à l’autre mouvement de résistance, en l’occurence, le Jihad islamique.
Ce n’est pas le seul carnage commis ce 17 octobre par l’occupant israélien. Plutôt dans la journée, Israël avait bombardé une école de l’UNRWA à Ghaza faisant plusieurs morts et des centaines de blessés, selon des médias locaux.
Les palestiniens à Ramallah sont sortis réclamer le départ de Mahmoud Abbas auquel, il reproche une position moue et une condamnation du Hamas alors que leurs frères étaient sous le bombes.
Par la voix de son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’Organisation mondiale de la santé a “fermement” condamné dès mardi soir “l’attaque contre l’hôpital al Ahli al Arabi” et appelé “à la protection immédiate des civils et de l’accès aux soins, ainsi qu’à l’annulation des ordres d’évacuation”.
Le Qatar a, lui, dénoncé un massacre. L’Égypte a également condamné un “bombardement israélien”. À noter que peu avant ce drame, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait, quant à elle, rapporté la mort de six personnes dans un raid israélien sur une école transformée en refuge.
L’Arabie Saoudite avait condamné un glissement dangereux et un double standard dans le traitement de cette question.
L’Algérie, elle, “appelle la communauté internationale, les organisations humanitaires et la conscience mondiale à intervenir immédiatement pour faire cesser ces actes barbares qui violent, de manière éhontée, le droit humanitaire international et les valeurs humaines les plus élémentaires”.
Les rues de plusieurs capitales arabes sont envahies par les manifestants qui dénoncent un vrai génocide. De Baghdad à Tunis, les manifestants ont crié leur colère et réclamé l’arrêt immédiat de ces crimes contre l’humanité.