DiasporaTECH-Medina Rajaa Borsla, est lauréate dans la catégorie DiapsoraTECH de She’s In TECH Challenge, premier challenge féminin de l’innovation et de l’entrepreneuriat en Algérie, qui a consommé toute une année de défis et de challenges féminins, pour se clôturer dans une ambiance incomparable, le 22 mars 2022, au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran .
Son projet, BIOS, est un produit bio qui contribue à réduire la pollution environnementale et, partant, les maladies respiratoires, visant particulièrement à préserver une vie saine aux femmes, qui en sont les plus touchées.
Medina Rajaa Borsla, est titulaire d’un Master 2 en chimie de l’environnement et occupe le poste d’ingénieur en assurance qualité dans une firme pharmaceutique. Dans son entretien, elle répond à nos questions, tout en espérant que son projet connaisse une utilisation à la hauteur des objectifs qu’elle s’est assignés.
Quelles sont les motivations du lancement de BIOS ?
Les motivations qui m’ont inspiré à mettre en évidence les produits Bio, sont liées à mon souci modeste de concrétiser, entre autres, le bien-être et la santé surtout de la femme ménagère, mère de famille, notamment dans son chez soi et son environnement le plus proche. Celle-ci étant celle qui utilise exclusivement nos produits, qui sont destinés pour tout usager.
Pourquoi avoir opté pour She’s In TECH Challenge ?
She’s In TECH Challenge a été une excellente opportunité offerte par la startup Nafsiyatech, via sa fondatrice et directrice générale Dre Djalila Rahali, à nous femmes d’abord et innovatrices ensuite pour connaître la valeur de nos projets. Ainsi, j’ai inscrit le mien dans la thématique DiasporaTech, car notre communauté à l’étranger peut aussi l’utiliser et pas que notre communauté. J’avais déjà développé la base de ce projet lors d’un événement intitulé « l’anniversaire du tableau périodique » organisé par notre université Oran 1 Ahmed Ben Bella, et dans lequel j’ai décroché le Premier prix du meilleur projet.
C’est là, que j’ai eu la présence d’esprit de développer davantage cette idée en projet réel et j’ai été très contente d’avoir eu des experts internationaux de la diaspora qui ont évalué mon projet sous la bonne gouvernance de Malak Bellout, coach international et membre de John Maxwell Académie.
Assurance qualité et environnement ainsi que bénévolat associatif, semblent vos domaines de prédilection. Qui a le plus été déterminant dans la conception de votre projet ?
Vu mon parcours de chimiste de l’environnement, j’ai en toute logique, opté pour BIOS, que j’ai pu mettre en exécution. L’environnement a donc été le plus déterminant dans la réalisation de BIOS et je continuerai dans cette perspective pour être à la hauteur de l’innovation dans ce secteur oh combien important pour la survie humaine.
Pouvez-vous nous donner plus de détails sur BIOS ? De quoi s’agit-il au juste ?
BIOS est une marque de produits quotidiens d’entretien, servant comme lave-vitre, lave-vaisselle et pour la lessive. Ces produits sont à base des composés naturels, tels que le citron et le vinaigre blanc, et par surcroît sans ajout synthétique. Nous avons développé notre propre formule commerciale et espérons aller jusqu’à voir nos produits sur les étagères des commerces en utilisant les moyens technologiques pour les promouvoir et, aussi, pour récolter les avis des usagers pour pouvoir toujours aller vers leur amélioration. L’objectif, c’est toujours aller dans le sens d’une meilleure protection de l’environnement, surtout quand nos produits seront acheminés vers les systèmes d’assainissement public.
L’impact de BIOS sur la préservation de l’environnement et de la biodiversité parait important. Comment cela serait-il possible et qui sont, précisément, les utilisateurs finaux ?
Les avantages de BIOS sont multiples. Nous citerons : la préservation de l’environnement grâce à sa composition naturelle, comme déjà indiqué, ne contenant pas des molécules organiques dangereuses qui provoque le phénomène d’eutrophisation. Cette dernière consiste en la croissance des algues sur la surface de la mer, les lacs, etc.
Ce qui met en danger tout vivant, qu’il soit d’ordre animal ou végétal ou naturellement humain. BIOS, protège surtout les nappes phréatiques qui seront l’or de demain.