Ghaza, c’est “l’enfer sur terre” selon l’ONU

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L’armée israélienne intensifie son offensive sur la bande de Ghaza assiégée déjà depuis 2007. Le responsable de l’ONU affirme que la population civile vit “l’enfer sur terre”, fuyant les bombardements dans des conditions humanitaires de plus en plus désastreuses.

Les combats terrestres accompagnés de bombardements aériennes meurtrières se déroulent à Khan Younès, dans le sud, où des centaines de milliers de civils s’étaient réfugiés fuyant les bombardements dans le Nord. De nouveaux déplacements forcent des dizaines de milliers de personnes à chercher refuge dans des camps de fortune à Rafah, à la frontière avec l’Égypte, avec des conditions humanitaires précaires avec des distributions au goûte-à-goûte des aides alimentaires.

Le directeur de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, qualifie Ghaza de “l’enfer sur terre” et exhorte à mettre fin à cette situation. Les hôpitaux, ciblés dans les combats, exacerbent la crise humanitaire. Selon le ministère de la Santé à Ghaza, plus de 18 200 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, tandis qu’Israël déclare 1 200 morts.

L’armée israélienne poursuit son attaque terrestre pariant sur la défaite proche de la résistance qu’elle affirme être sur le “point de rupture”. L’ONU rapporte que plus de la moitié des habitations à Ghaza ont été détruites ou endommagées, et plus de 1,9 million de personnes ont été déplacées.

Les conditions humanitaires à Rafah sont désastreuses, avec des habitants vivant dans des tentes de fortune sans accès adéquat à l’hygiène, la nourriture, et l’eau.

Israël maintient un siège total sur Ghaza depuis le 9 octobre, entravant même l’acheminement de vivres, médicaments et carburant.

L’ONU et des organisations humanitaires appellent Israël à permettre un accès plus important à l’aide internationale. L’Assemblée générale de l’ONU tiendra une réunion sur la situation humanitaire à Gaza. Les États-Unis ont opposé un veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un “cessez-le-feu humanitaire”, estimant qu’un tel cessez-le-feu laisserait le Hamas au contrôle de Ghaza.


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