Dans la bande de Ghaza, actuellement assiégée, affamée, et dévastée par les bombardements de l’armée israélienne depuis 157 jours, le mois sacré des musulmans, qui a débuté hier, pourrait offrir une opportunité cruciale pour instaurer un cessez-le-feu.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné hier la nécessité d’une trêve dans l’enclave palestinienne de Ghaza, soulignant l’importance de “faire honneur à l’esprit du ramadhan” qui a commencé. Il a déploré le fait que, même avec le début du Ramadan, les violences, les bombardements, et les pertes humaines continuent à Ghaza.
Guterres a lancé un appel vibrant pour que les armes se taisent, éliminant ainsi les obstacles afin de permettre une aide humanitaire vitale à atteindre la population dans le besoin. Il a alerté sur le risque d’une éventuelle offensive terrestre israélienne sur Rafah, qualifiant cette situation de descente encore plus profonde dans les cercles de l’enfer pour la population de Ghaza.
Les négociations au Caire entre le Hamas et Israël ont récemment échoué, avec des désaccords persistants sur la nature d’une trêve. Le Hamas maintient son engagement envers un accord global en trois étapes, exigeant un cessez-le-feu global, le retrait des troupes israéliennes, le retour des personnes déplacées, des garanties humanitaires, la reconstruction, et la fin du siège.
La situation à Ghaza est critique, avec une menace imminente de famine, une pénurie d’eau, de nourriture, de médicaments, et de carburant. L’ONU signale des décès liés à la malnutrition et à la déshydratation, soulignant l’urgence d’une action humanitaire. Les destructions massives et les perturbations des infrastructures ont exacerbé une crise déjà désastreuse.
La communauté internationale, témoin de cette tragédie, espère que le mois sacré du Ramadan pourrait être le catalyseur d’une pause humanitaire indispensable dans cette région en détresse.