Le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement El Bina, et le Front El Moustakbal ont formé une alliance politique pour réaliser un consensus national et édifier une Algérie forte. Les chefs de ces partis ont souligné l’importance de cette alliance pour protéger les intérêts du peuple et appuyer les initiatives nationales. Ils ont affirmé que cette alliance vise à renforcer le front intérieur face aux crises internationales et régionales.
L’alliance entre ces partis politiques aspire à être durable, dépassant les simples échéances électorales pour influencer les domaines politique, juridique et socioéconomique de manière plus large. Elle se veut complémentaire et inclusive, cherchant à collaborer avec d’autres composantes politiques et sociales pour construire une Algérie nouvelle. Une charte d’éthique sera élaborée pour moraliser l’action politique et proposer des initiatives en faveur du développement socioéconomique du pays.
Le Secrétaire général du parti du FLN a affirmé que les quatre partis de l’alliance aspiraient à “conforter le front intérieur du pays dans une conjoncture internationale et régionale de crise et face à l’instabilité qui l’entoure de toutes parts et aux velléités de certaines parties qui veulent faire taire la voix retentissante de l’Algérie dans les fora internationaux, notamment au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale des Nations Unies, en faveur des opprimés et des peuples encore sous le joug colonial, en Palestine et au Sahara occidental”.
Et d’ajouter que cette alliance “n’est pas conjoncturelle liée à l’échéance présidentielle, mais a vocation à s’étendre au-delà pour prendre des positions dans les domaines politique, juridique et socioéconomique”.
De même, elle “ne vise à exclure aucune partie, mais se veut complémentaire des autres composantes politiques et sociales qui contribuent à la construction d’une Algérie nouvelle”, a-t-il poursuivi.
Il a, par là même, assuré que ces partis s’emploieront à faire de cette alliance “une base solide pour proposer des initiatives et soumettre des propositions à même de contribuer au développement socioéconomique et intensifier les contacts lors de la prochaine étape en vue de bien préparer l’échéance du 7 septembre prochain”.
Les partis de l’alliance “prévoient d’élaborer une charte d’éthique axée sur la moralisation de l’action politique dans le cadre d’une démarche commune visant à bâtir un Etat de droit”, a-t-il ajouté.
Cette rencontre d’évaluation et de coordination a été marquée par l’annonce de l’installation d’une commission conjointe entre les partis concernés pour soutenir l’action gouvernementale, débattre de toutes les questions liées à cette alliance et choisir un slogan.
Concernant la participation à la Présidentielle du 7 septembre prochain, le Secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, a affirmé, dans une déclaration à la presse, que l’alliance “proposera un candidat consensuel remplissant les conditions requises, notamment la capacité à préserver les acquis réalisés depuis 2019 et à poursuivre les réformes pour atteindre les objectifs fixés”, soutenant que l’Algérie “a besoin de partis politiques forts”.
Abdelmadjid Tebboune, avait présidé mardi une réunion au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger, rassemblant les présidents des partis politiques représentés dans les Assemblées nationales et locales élues. Cette rencontre visait à instaurer la tradition du dialogue et de la concertation avec la classe politique, en vue de consacrer la démocratie participative.
Au cours de la réunion, Tebboune a écouté les interventions des présidents des partis politiques, où plusieurs questions nationales, régionales et internationales ont été débattues. Cette initiative est conforme à l’engagement du président de promouvoir un dialogue franc et constructif avec la classe politique. Les discussions ont permis d’aborder divers enjeux, visant à renforcer la démocratie et la participation citoyenne en Algérie.
Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, avait salué cette rencontre comme un renforcement du front intérieur et une incitation à la pratique démocratique. Lors d’une séance plénière, Goudjil a souligné que cette initiative reflète la politique de main tendue du président Tebboune, visant à engager un dialogue responsable avec les partis politiques. Il a également appelé à une forte participation à la prochaine élection présidentielle, soulignant son importance pour envoyer un message fort à l’étranger.
Goudjil a aussi réaffirmé les positions constantes de l’Algérie en faveur des causes justes, notamment la cause palestinienne. Il a rappelé les efforts continus de l’Algérie pour l’admission de la Palestine comme État membre de plein droit des Nations Unies, soulignant l’engagement historique et actuel de l’Algérie pour la justice et les droits des peuples opprimés. Evoquant les défis rencontrés par l’Algérie au lendemain de l’indépendance et le rôle joué par l’Armée nationale populaire (ANP), il a affirmé que “les défis actuels exigent la même volonté et la même détermination qu’à l’époque” et l’engagement de tout un chacun pour “transmettre le message aux générations futures”.
Au cours de la réunion présidée par Tebboune, il a écouté les interventions des présidents des partis politiques, où plusieurs questions nationales, régionales et internationales ont été débattues. Cette initiative est conforme à l’engagement du président de promouvoir un dialogue franc et constructif avec la classe politique. Les discussions ont permis d’aborder divers enjeux, visant à renforcer la démocratie et la participation citoyenne en Algérie.