SIN AFRICA 2023 : le rêve du numérique africain en ligne se réalise

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« C’est un rêve qui devient une réalité », c’est en ces termes que Jacqueline Essiomley, coordinatrice du Cluster Digital Africa, a résumé l’introduction en ligne, sur SediSpace, du Sommet Inter-régional du Numérique en Afrique (SIN AFRICA 2023), aujourd’hui, mardi 10 octobre, et dont les travaux se poursuivront demain aussi.

Le panel rehaussant la cérémonie inaugurale du SIN AFRICA 2023 est composé de 7 personnalités de renommée internationale, attestant de l’adhésion es-qualité au CDA. Il s’agit de :  

  1. Pr. Amal EL FALLAH – SEGHROUCHNI : vice-présidente du CDA et présidente du Conseil scientifique du CDA ;
  2. Mossadeck BALLY : Président d’honneur du CDA et président du Conseil national du Patronat du Mali ;
  3. Kaci-Kacem AIT YALLA : Président d’honneur du CDA ;
  4. Rachna Korhonen : Ambassadrice des USA au Mali ;
  5. Mbaranga Gasarabwe : ancienne assistante du SG du Département de la Sécurité Gobale et de la Sécurité de l’ONU ;
  6. Rose Pola Pricemou : ministre du Plan et de la Coopération internationale de la Guinée ;
  7. Bagayoko Aminata TRAORE : ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali.

Amal EL-FALLAH SEGHROUCHNI, vice-présidente du CDA et présidente du Conseil scientifique en appelle à une souveraineté africaine en matière d’utilisation de l’IA. Pour cela, elle extrapole en se référant à la déclaration d’Albert Einstein qui dit : « il n’y a pas une bonne ou une mauvaise technologie : tout dépend de l’usage qu’on en  fait. »

El-Fallah Segrouchni propose notamment :  

  • des solutions « made in Africa », via la collecte des données africaines, en prenant la précaution de bien encadrer afin de protéger les données personnelles
  • des applications tournées vers l’Afrique : faire un bon apprentissage pour solutionner les problématiques posées ;
  • lancer des formations ciblées, en mettant en avant l’innovation sur des objectifs de durabilité et d’éco-responsabilité ;  
  • préconiser la bonne gouvernance en s’assurant que les populations africaines soient partie prenante dans la régulation et la mise en place des normes liées à l’IA ;

Importantes déclarations :

Mossadeck BALLY, président du CNPM :  

« L’impératif est de mettre en place une économie compétitive qui « sans utiliser les technologies dont l’IA, ne peux avoir lieu d’être. Il faut aussi l’IA pour combattre notamment la corruption. A cela, il faut savoir que 200 pays attirent les investisseurs, et l’Afrique est bien placée pour les accueillir, pourvu que l’écosystème favorable soit mis en place. »

Aminata Traoré Bagayoko, la ministre malienne de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle,

« L’importance d’un complexe numérique pour créer de l’emploi. »,

Rose Pola Pricemou, ministre du Plan et de la Coopération internationale de la Guinée :

« Le gouvernement  guinéen se tient aux cotés des jeunes innovateurs pour assurer l’amélioration escomptée dans plusieurs domaines. »

Racha Korhonen, ambassadrice des USA au Mali :

« Nous plaidons pour un écosystème international et multipartite qui permette l’innovation et favorise la confiance du public. »

Mbaranga Gasarabwe : ancienne assistante du SG du Département de la Sécurité Gobale et de la Sécurité de l’ONU :

« J’ai été fascinée par les innovations technologiques du Rwanda. »

En Pièces jointes : les interventions d’Amadou Diawara et Kacem Ait Yalla


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