3e jour de la compétition du court métrage: regards croisés et explorations intimistes à la Cinémathèque de Annaba

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Trois nouveau courts métrages étaient ce 27 avril au programme des compétition des courts métrage du festival du méditerranéen à la Cinémathèque de Annaba. Cette nouvelle journée a dévoilé trois nouvelles œuvres aussi intéressantes les unes que les autres: “The Moisture” du Turc Turan Haste, “Hello Forties – La Quarantaine” de la Tunisienne Sana Jaziri, et “A Night of Riots” du Chypriote Andreas Sheittanis.

Nominé dans la catégorie du Meilleur Court Métrage aux Oscars 2024, “The Moisture” de Turan Haste, sorti en 2022, entraîne les spectateurs dans les profondeurs sombres de la vie dans une école rurale d’un village perdu en Anatolie. À travers un récit où la description prévaut sur le dialogue, le film explore la géographie des lieux, les destins individuels, l’isolement rural et le bien et le mal. Ces éléments s’entremêlent pour tisser une trame autour du conflit entre un enseignant remplissant son devoir dans la région anatolienne et le défi de la garde de sa femme récemment divorcée.Et comme un malheur ne vient jamais seul il découvre, avec la disparition de l’une de ses écolières, les aspects les plus sombres de son nouvel environnement.

“A Night of Riots” d’Andreas Sheittanis, sorti en 2022, offre un drame aussi poignant que celui de son voisin turc. Dans un festival de cinéma méditerranéen, la thématique douloureuse de la migration clandestine ne pouvait être ignorée. Sheittanis plante sa caméra au cœur d’une nuit d’émeute où la fumée des bombes lacrymogènes étouffe les émeutiers et tous ceux qui ont le malheur de se trouver à l’extérieur. Un jeune homme cherche refuge auprès d’une famille du quartier, réalisant rapidement que sa vie est plus en danger à l’intérieur de la maison qu’à l’extérieur.

Sur un registre différent, “Hello Forties – La Quarantaine” de Sana Al Jaziri offre une histoire simple mais profonde, évoquant la vie de nombreuses femmes d’aujourd’hui. Chaque jour, ces femmes tentent de concilier carrière, vie de famille et obligations sociales, au détriment souvent de leurs propres existences, rêves et ambitions. Inspirée d’une nouvelle de l’auteure tunisienne Amel Mokhtar intitulée “Bonjour la Quarantaine”, la réalisatrice dépeint un engrenage dont beaucoup de femmes dans le monde peinent à s’extraire.


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