CBA-Le Pitching Event de Casbah Business Angels (Cba), le premier du genre de l’année 2022, soutenu par Algerian Start-up Initiative (Asi), s’est tenu, comme convenu (avec 50 minutes de retard), le mercredi 9 février (de 18h50 à presque 22h00), au siège de l’Algerian Start-up Fund (Asf), occupant le premier étage du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up.
Initialement, elles étaient 4 start-up programmées pour présenter leurs innovations, à savoir, Bricoula (Médéa), ResteOne (Tizi Ouzou), YouChose (Tlemcen) et Antigaspi (Alger), mais pour le bonheur de l’écosystème entrepreneurial, deux autres ont été invitées à rejoindre leurs homologues du jour, Medatic (Sétif) et Dash (Blida
La mission du jour : convaincre les business angels (investisseurs providentiels), 10 minutes durant, de les financer mais aussi, de les accompagner, mettre à leur disposition leur savoir-faire et leurs compétences. Les investisseurs providentiels, doivent, donc, si ils sont convaincus, consacrer un peu de leur temps pour que la start-up, en phase ‘’d’amorçage’’, ait un potentiel de croissance plus consistant de nature à soutenir, financièrement notamment, les objectifs assignés et les plans à atteindre.
La rencontre a également permis à des investisseurs de la diaspora d’intervenir par visioconférence, tentant, par leurs questions, à bien connaitre les objectifs et les motivations des jeunes innovateurs, ainsi que leurs populations-cibles et autres éléments inhérents au fonctionnement de la start-up.
Après le pitch, un networking a été au menu de la rencontre, entre les start-up et les investisseurs providentiels, pour débattre des possibilités de se lancer en commun dans un projet, qui ne couterait rien en termes d’investissement pour le business angel, mais rapportera beaucoup pour l’entreprise naissante et, surtout, pour le système économique.
Le financement des start-up se fera en fonction de la valorisation de sa valorisation par son fondateur, , son degré de solvabilité et de sa capacité à convaincre les » investisseurs providentiels’ ‘. Pour le moment, aucune déclaration n’a filtré des intentions de ces derniers de financer ou non les start-up présentes: ils ont 15 jours pour décider.
Business angels régionaux : une urgence
Le ministre-délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, Yacine Oualid El Mahdi, a, toutefois, regretté que des business angels ne soient pas un peu partout à travers le territoire national, souhaitant, en ce sens, que des ‘’Oran Business Angels’’, ‘’Ouargla Business Angels’’, ‘’Tassili Business Angels’’, ‘’Hoggar Business Angels’’, voient le jour. Pour ce faire, un programme de dynamique régionale est prévu par les services de son département dans les mois à venir.
Il a également révélé que des mécanismes réglementaires sont progressivement élaborés afin de booster les start-up et les soutenir dans leur ascension.
Pour sa part, le manager de Capture Doc, Yacine Rahmoune, a révélé que le montant des opérations financières des business angels ont atteint, en France, 20 milliards de dollars, alors qu’aux USA, elles se chiffrent à 28 milliards de dollars.
Il n’en demeure pas, comme souligné par le consultant en investissement industriel et manager de Invest Design Consulting, Mohammed Sayoud, que, « l’innovation n’attend pas des années pour qu’elle soit financée et soutenue, car une (1) année après sa mise en exécution, elle ne sera pas d’actualité.
A propos de Casbah Business Angels :
Casbah Business Angels (CBA), un réseau de business angels (investisseurs providentiels), fondé en 2012, et constitué d’entreprises algériennes basées en Algérie et à la Silicon Valley, à San Francisco, aux Etats-Unis (USA). Il est le premier groupe d’investisseurs providentiels d’Algérie.
Casbah Business Angels, a pour missions, notamment, de collaborer avec les institutions étatiques (y compris le ministère-délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up) et les organismes d’accompagnement, tels que les incubateurs, les accélérateurs (comme A-Venture), les Maisons de l’entrepreneuriat, les Ecoles supérieures et les universités Algériennes,). L’objectif étant de « sourcer des projets innovants remplissant le critère de qualité attendu par nos partenaires. ».