Les amateurs du 4e art ont rendez-vous à partir de ce vendredi 22 décembre avec un riche programme signant le lancement du 16e Festival national du théâtre professionnel (FNTP).
Le 16e Festival national du théâtre professionnel (FNTP), qui se tiendra à Alger du 22 au 31 décembre, prévoit 13 pièces en compétition, au-delà d’une programmation “riche et diversifiée”, a indiqué ce lundi Mohamed Yahiaoui, le commissaire du festival.
Dédié au monument du théâtre algérien, Sid Ahmed Agoumi, le 16e FNTP se déroulera principalement au Théâtre National Mahieddine-Bachtarzi (TNA) et s’ouvrira par le spectacle “Ichou” du théâtre regional de Biskra.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisé au TNA, le commissaire du Festival, Mohamed Yahiaoui, a présenté le programme de la compétition qui devra compter, outre le TNA, en lice avec la pièce, “Le banquet”, neuf productions des Théâtres régionaux et trois autres produites par des coopératives et associations.
Cette édition, placée sous le signe de l’excellence, mettra en compétition 13 pièces captivantes des 16 qui avaient été soumis à la commission de sélection. Parmi ces pièces en compétitions on notera la diversité artistique sera à l’honneur avec des créations originales telles que “Istirahet el mouharidjine” (L’entracte des clowns) du théâtre régional de Constantine, “El Mouhtached” (Le camps) du du théâtre régional de Souk Ahras et “Taht El hissar” (Sous le siège) du du théâtre régional de Skikda. Des productions, inscrites dans le cadre du programme célébrant le 60e anniversaire de l’indépendance, promettent une exploration riche en émotions et en réflexion.
Les théâtres régionaux de Bechar, de Mascara, de Laghouat, de Annaba, de Sidi Bel Abbes, de Bordj Bouarreridj et Mostaganem concourront également avec les pièces, “la terre de la folie”, “Chique d’origine”, “Un jour avant le jugement dernier”, “Sefar”, “Africa”, “Révolution” ou encore “Le barbier de Seville” et “Nous nous amuserons en guerre”.
Le commissaire du festival a indiqué que la commission de sélection a reçu 16 pièces et en aselctionné 13. Les pièces écartées l’ont été pour motif de mauvaise copies, no respect des délais ou la longueur des spectacles.
Il a par ailleurs indiqué que l’absence du spectacle de rue à cette édition à cause de l”agression sur Ghza, sera compensé en 2024 par des journées totalement dédiées à ce genre de spectacle.
Concernant l’accès aux spectacles, il sera payant pour consacrer la non gratuité des oeuvres artistiques même si le commissaire envisage une révision à la baisse des billets fixés l’année dernière à 500 da. “On discutera de la possibilité de revoir à la baisse du prix du billet. Nous allons étudier la possibilité d’un billet à 300 da. Nous ne voulons pas pénaliser les familles qui se déplacent en nombre tous les jours pour profiter de ces spectacles. C’est pourquoi des consignes seront données aux caissiers pour n’encaisser que deux billets par famille”, a expliqué encore M. Yahiaoui.
La consécration des talents ne sera pas en reste, avec la remise de plusieurs prix lors de la clôture du Festival. Un jury de qualité, présidé par la talentueuse comédienne Fadila Hachemaoui, aura la délicate mission de distinguer les meilleurs spectacles, mises en scène, musiques, scénographies et rôles.
En parallèle à ce programme, des spectacles “hors compétition” seront présentés au Théâtre communal d’Alger-centre, ajoutant une dimension supplémentaire à ce rendez-vous artistique incontournable. De plus, des moments privilégiés de partage et d’apprentissage seront offerts grâce à des conférences et rencontres thématiques sur la critique, la mise en scène et la régie.
Cerise sur le gâteau, le festival rendra hommage au regretté comédien Ali Sellali, dit Allalou (1902-1992), à travers une rencontre animée par l’éminent universitaire et critique de théâtre, Ahmed Cheniki.
Cet événement promet de célébrer l’art théâtral sous toutes ses facettes, dans une ambiance propice à la découverte, à la réflexion et à la célébration de la diversité culturelle.